Parcours d'art
De l'appréhension de contenus de la réalité augmentée du parcours d'art, enrichis par tous, étape par étape... à quelques interrogations plus globales ou théoriques sur des usages ou expériences... Un long travail collectif, au cours des années, riche des apports de tous ceux d'ici et d'amis venus d'un peu plus loin... Où se mêlent arts & randos & visites & échanges, créations & essais/appropriation...
jeudi 6 septembre 2018
Journées du patrimoine 2018 à St-Apollinaire-de-Rias
Journées du patrimoine 2018 à Saint-Apollinaire-de-Rias,
le Sentier d'art des Rias qui, pour ce qui est à l'extérieur n'a pas changé (carte et balisage toujours sur ce blog, depuis des années...
Par contre, les oeuvres en salles municipales aux Baraques se sont enrichies d'une oeuvre de Nicolas Daubannes, artiste en résidence cette année...
Vernissage pluvieux, vernissage heureux?
De riches échanges - en dépit de la violence des trombes d'eau - entre l'artiste et une salle où historien et représentants d'autres niveaux universitaires, notamment en sciences de l'Education -lettres modernes ou philosophie- lycéenne à ce jour en 1ère S, et jeune étudiant en architecture bombardaient l'artiste de questions...
Des oeuvres s'accumulant d'années en années, classées, il y a quelques années, au patrimoine européen de l'art contemporain du XXIème siècle.....(cf en ce blog).
Des publications hybrides accompagnant chaque oeuvre... D'autres vont surgir pour compléter ce qui déjà accompagne l'oeuvre de Nicolas Daubannes - sans compter celles qui se font encore attendre...
Le lien? Derrière ce fil ? Un questionnement du monde soumis à un inquiétant réchauffement climatique au travers d'approches très différentes des divers artistes ? Et puis il y a ces écrits qui se développent peu à peu, riches des nouveaux discours ou mots artistiques... Artistiques? Souvent poétiques, la poésie permettant de mieux comprendre le monde. Cf par exemple, lu par Ariane Dreyfus, son terrible et très fort poème disant l'excision- Terrible oui,d'une immense force, porteur de connaissance du monde et de l'appréhension de la force de la poésie...
Et si en 2019, le projet artistique des Rias conjuguait arts visuels et poésie?
Une idée qui aussitôt lancée s'est mise à gonfler comme un ballon...
Un projet qui devrait s'enrichir du travail engagé pour la Fête de la science 2018 sur les "idées reçues", là, "poésie et idées reçues"... (Autre travail en cours à partir de très riches réponses à un simple questionnaire... Et de la lecture ou relecture de "En cette nuit peuplée" de Lucien Bonafé, psychiatre désaliéniste et poète... Art et art de vivre avec sa douleur et ses mots... Un sujet récurrent...
dimanche 2 septembre 2018
Le travail abouti de Nicolas Daubannes et des Rias
Après des difficultés de communication et d'emploi du temps, une résidence féconde et intéressante.
Un vernissage, le 9 août, qui malgré d'importantes intempéries s'est révélé très riche en réflexion, échanges, synthèse.
De riches échanges entre autres, entre l'artiste, un historien (professeur d'université honoraire), un étudiant (en architecture), une lycéenne entrant ce jour en Seconde scientifique, et les autres.
Des échanges très riches, et inédits sur le travail de Nicolas Daubannes, l'art en général, la connaissance...
Une visite de nombreuses personnes venant d'autres structures, avec nos jeunes amis de "La Nouvelle Manufacture de Saint-Martin-de Valamas, excellents organisateurs.
La présence appréciée pour le département de Cyril Puigremond, responsable arts visuels, et pour le PNR, d'Eleonore Jaquiau-Chamska, chargée du grand projet artistique "partage des eaux".
Et, reconnue par tous, la très riche présentation par Nicolas Daubannes, de sa démarche de travail, et de son aboutissement lors de cette résidence 2018 aux Rias.
Comme souvent, un livret est en voie d'écriture sur ce travail de résidence et sera communiqué aux visiteurs de ce 19 aôut comme aux personnes ou groupes ayant participé aux débat du 19.
Enfin, pour les journées du patrimoine 2018, ces 15 et 16 octobre, Les Rias présenteront les créations non seulement des années 2018 et 2017, mais l'ensemble, in situ pour les oeuvres exposées en salles (Camboulive, Tallagrand, Pablo Garcia, Nicolas Daubannes), par projection des pages et images de blogs pour les autres, situées en extérieur (un circuit de 17 km...carte et balisages disponibles)
Seront également exposés et consultables les livrets écrits à partir d'autres résidences d'artistes, si ce n'est leurs créations ou autres productions de nos adhérents...
O.E.
Un vernissage, le 9 août, qui malgré d'importantes intempéries s'est révélé très riche en réflexion, échanges, synthèse.
De riches échanges entre autres, entre l'artiste, un historien (professeur d'université honoraire), un étudiant (en architecture), une lycéenne entrant ce jour en Seconde scientifique, et les autres.
Des échanges très riches, et inédits sur le travail de Nicolas Daubannes, l'art en général, la connaissance...
Une visite de nombreuses personnes venant d'autres structures, avec nos jeunes amis de "La Nouvelle Manufacture de Saint-Martin-de Valamas, excellents organisateurs.
La présence appréciée pour le département de Cyril Puigremond, responsable arts visuels, et pour le PNR, d'Eleonore Jaquiau-Chamska, chargée du grand projet artistique "partage des eaux".
Et, reconnue par tous, la très riche présentation par Nicolas Daubannes, de sa démarche de travail, et de son aboutissement lors de cette résidence 2018 aux Rias.
Comme souvent, un livret est en voie d'écriture sur ce travail de résidence et sera communiqué aux visiteurs de ce 19 aôut comme aux personnes ou groupes ayant participé aux débat du 19.
Enfin, pour les journées du patrimoine 2018, ces 15 et 16 octobre, Les Rias présenteront les créations non seulement des années 2018 et 2017, mais l'ensemble, in situ pour les oeuvres exposées en salles (Camboulive, Tallagrand, Pablo Garcia, Nicolas Daubannes), par projection des pages et images de blogs pour les autres, situées en extérieur (un circuit de 17 km...carte et balisages disponibles)
Seront également exposés et consultables les livrets écrits à partir d'autres résidences d'artistes, si ce n'est leurs créations ou autres productions de nos adhérents...
O.E.
samedi 14 juillet 2018
La résidence de Nicolas Daubannes
Elle s'inscrit toujours dans le cadre des préoccupations climatiques des Rias.
Où à la fois l'art est moyen d'appréhension du monde, c'est-à-dire
d'acquisition de connaissances propices à la conception d'interventions
le plus efficaces possibles et d'action.
Où à la fois l'art est moyen d'appréhension du monde, c'est-à-dire
d'acquisition de connaissances propices à la conception d'interventions
le plus efficaces possibles et d'action.
vendredi 13 juillet 2018
Informations du 13/17/2018
A nos lecteurs...
Ce blog "Parcours d'art "est toujours porteur des données pratiques nécessaires pour s'engager à pied sur un trajet de plus de 15km. Il y a même possibilité de tirer carte et balisage - ce pour le trajet extérieur. Par contre, pour les oeuvres en salles aux Barraques (oeuvres de Sébastien Camboulive, Pablo Garcia, Didier Tallagrand, augmentées en bibliothèque/EPN (Espace Public Numérique) des publications éditées par Les Rias (et répertoriées à la BNF.) Bientôt publication d'une liste en cours de constitution qui devrait être rapidement augmentée d'une dizaine de nouveaux titres en attente d'édition (plus de 200 auteur(e)s en ouvrages individuels ou collectifs... Ateliers divers... Ouverture expositions mardi de 16 à18h, vendredi de 17 à 19h, éventuellement les lundis et jeudis après - midi en s'adressant à la mairie. Le mieux : tel au 0676577070 pour prendre rendez-vous pour visi-te guidée et/ou inscription pour ateliers d'écriture textuelle, plastique ou gestuelle... préparant à la lecture...
Ce blog "Parcours d'art "est toujours porteur des données pratiques nécessaires pour s'engager à pied sur un trajet de plus de 15km. Il y a même possibilité de tirer carte et balisage - ce pour le trajet extérieur. Par contre, pour les oeuvres en salles aux Barraques (oeuvres de Sébastien Camboulive, Pablo Garcia, Didier Tallagrand, augmentées en bibliothèque/EPN (Espace Public Numérique) des publications éditées par Les Rias (et répertoriées à la BNF.) Bientôt publication d'une liste en cours de constitution qui devrait être rapidement augmentée d'une dizaine de nouveaux titres en attente d'édition (plus de 200 auteur(e)s en ouvrages individuels ou collectifs... Ateliers divers... Ouverture expositions mardi de 16 à18h, vendredi de 17 à 19h, éventuellement les lundis et jeudis après - midi en s'adressant à la mairie. Le mieux : tel au 0676577070 pour prendre rendez-vous pour visi-te guidée et/ou inscription pour ateliers d'écriture textuelle, plastique ou gestuelle... préparant à la lecture...
jeudi 5 juillet 2018
Ete 2018
1. Pour répondre à de multiples demandes sur le Parcours d'art ou Sentier des Rias
1. 1. circuit externe balisé : départ Ponton de Tallagrand : - pour y accéder quitter la D21 peu après la Pierre plantée pour aller, à droite en montant, vers le" village."
Jouxtant la station d'épuration totalement biologique, le ponton "En attendant la mer", de Didier Tallagrand, tête de réseau numérique du Parcours d'art. Un film à regarder du ponton, construit en face de ce Bois du Four riche en fossiles marins, classé au patrimoine géologique de l'UNESCO (cf article sur site communal). En passant au village, arrêt à la très belle église romane du 11ème siècle. En bout du village tourner deux fois à droite pour monter à Combier. Eolien s et orgues de Martine Diersé, oeuvre artistique posant de plus de s questions d'ordre sociologique . Continuez jusqu'à la D21 ; la suivre vers l'ouest. Avant d'arriver à Cluac d'où vous apercevez Le Gerbie r et le Mézenc, prendre à gauche, un chemin de terre qui tourne vite à droite a près une maison, et d'où vous apercevez les Alpes, pour descendre jusqu'à la source de la Dunière. "Mouvances", une stèle de Martine Diersé d'où vous pouvez entendre la mer... Vous pouvez ensuite continuer ce chemin balisé si vous aimez et pouvez marcher.
De Rossignol, après traversée de la Dunière, continuer vers la D21 en admirant Dounon au passage et les grandes mares à droite. A la Pierre plantée, prendre la petite route qui prolonge la descente, jusqu'au Carrefour des Résistances de Régine Raphoz,ces totems qui sont la 1ère oeuvre artistique mise en place, renvoyant aux diverses formes de résistance dont s'enorgueillit ce territoire. De là, remonter aux Baraques pour voir les oeuvres en salles - oeuvres de Sébastien Camboulive, Pablo Garcia, Didier Tallagrand et très bientôt Nicolas Daubannes (ce pour les arts visuels, les oeuvres écrites des nombreux adhérents et amis des Rias - toutes déclarées à la Bibliothèque Nationale de France, sont évidemment lisibles...
Ouverture les mardis de 16 à 18h30, vendredis de 17 à 19h, éventuellement lundi et jeudi après-midi en vous adressant à la mairie, le mieux, dans tous les cas, étant de communiquer par SMS avec le 0676577070 pour prise de rendez-vous et visite guidée (attention, les portables ne passent guère en haut du hameau des Baraques) donc on ne peut vous répondre le mardi après 16h et vendredi après 17h (A la rigueur, essayer à ces heures là, le 0475580957.
1.2. Découverte en plus de l'activité "Ecriture" des (diverses formes d'écriture, et "publication" des Rias et, de plus, les recherches en cours :
1.3.- recherches artistiques,
en arts plastiques, visuels, écritures,? En cadre danse avec les images" ( peut-être projet 2019 avec un professionnel...)
2. Calendrier de l'été 2019 hors ces activités d'écriture et débats continus :
2.1. Arts plastiques en cadre des structures d'art départementales et des partenariats avec le PNR des Monts d'Ardèche et le département . En ce cadre :
- Résidence de Nicolas Daubannes (projet "L'île des pélicans") (toujours sur fond - aussi - des - préoccupations climatiques de l'association) du 31 juillet au 9 ou 19 aôut.
VERNISSAGE LE 9 aôut
à partir de 16h30, en présence de l'artiste
et de nos partenaires.
à partir de 16h30, en présence de l'artiste
et de nos partenaires.
de Lyon.
(où nous sommes plus proches de notre réflexion philosophique)
.................................................................................
. Journées du patrimoine les 15 et 16/09/2018...
. Journées du patrimoine les 15 et 16/09/2018...
| Les oeuvres artistiques des Rias ayant été inscrites au patrimoine européen de l'art contemporain du XX1 ème siècle.
Suivi à vérifier avec le travail de Camboulive en 2017 et celui de Nicolas Daubannes en cours de réalisation.
.CF les deux textes demandés par nos partenaires sur le travail de Nicolas Daubannes. textes de Jacqueline Cimaz retenus par Nicolas...
I. L’enfermement bombardé
pAR Nicolas
Daubannes
L’enfermement ?
Ce sur quoi il travaille depuis toujours.
Et même l’enfermement à la puissance 2 ou 3, l’enfermement
dans l’enfermement...
dans l’enfermement...
Pourquoi ? A chacun ses réponses suivant son histoire…
On pourrait ainsi évoquer ces bateaux gravés en tour rochelloise près du bord de mer qui n’est bleue comme celle de Nicolas, mais verte en haute vague transparente
se dressant avant de s’enrouler puis avancer en blan-che écume, pétillante entre mémoire de liberté & échappée à l’enferme-ment... Comme graffiti en prison de Mataro sur
laquelle a récemment travaillé Nicolas
Daubannes … Les prisons, l’enfermement pourquoi ?
Par delà les pêcheurs, les sous-mariniers, la mise à la question des
prisons par Daubannes, se peut
égrainer : Mataro,
Barcelone, Bram, Argelès,La Junquera,
où souffrirent et périrent tant de rescapés de la Retirada
fuyant la mort et les tortures des troupes franquistes… Quand si une mère et
ses enfants se parlaient en catalan dans la rue & étaient entendus, la
mère avait toute chance de se retrouver en camp et les enfants
en orphelinat …
De ces camps, combien de personnes ont ensuite été déportées
à Ausch-witz - Birkenau. Cf en notre département- l’Ardèche, ce camp
de Chomé -
rac où ont été enfermées femmes espagnoles, enfants et vieillards.
Question jamais posée à
Nicolas, mais cette impression forte et dura-ble que ce travail sur les
prisons s’enracine dans un
passé familial ou simplement local très fort, quand les
réfugiés de la Retirada fuyant Franco étaient mis en camps français. Argelès, l’eau saumâtre, ce médecin fusillé devant femmes et enfants, ces
juifs en transit, avant déportation à plus
ou moins longue échéance vers les camps allemands de la mort...
Tous ces artistes qui, comme Pau Casals ou Joan Miro ne voulaient re tour-ner vivre en Catalogne espagnole tant que Franco serait au pouvoir, ce qui n’excluait quelques visites - en toute clandestinité…
Comme si Nicolas griffait la matière
pour faire disparaître ce passé, certes, mais aussi, à l’inverse pour le faire resurgir afin de tenter de le compren-dre
et faire comprendre . Mais ne serait-il réducteur d’en rester là ?
L’approche de la prison par Nicolas ne se limite au social et à l’histoire,
mê-me si sans doute elle l’intègre-
comme inconscient collectif &
histoire collective. L’approche de Nicolas se présente plutôt, en son relatif silence, comme une approche plus philosophique, ontologique, loin de tout mysticisme.
De projet en projet, d’une exposition à l’autre, des réflexions qui évo-luent
avec les lieux, les problématiques. Une histoire et des profondeurs qui stimulent
réflexion et création, interrogent
l’indicible, opacifient l’inac-ceptable , rejettent, comme
mutilante et/ou castratrice, l’hospitalisation elle-même…
Un fond commun : la prise en considération de cette population punie
par la situation carcérale, dans sa diversité - du prisonnier
politique qui, malgré les
sévices, tire sa force de
l’appartenance à une collectivité rebelle et debout – au petit voleur ou à l’assassin qui, différemment, exprime néanmoins ses rebellions intimes.
Comme si en cette diversité s’érigeaient de nouvelles pratiques généra-ratrices de nouveaux
liens, de valeurs et de savoirs inédits inhérents à ce micromonde, en opposition à la règle, comme ceux, exposés
à Angle prouvant que par-delà la confection
collective de repas se
construi- sait un micromonde en lequel la possibilité gagnée de
créer, aussi modeste
soit-elle, ouvrait un étroit espace
de
liberté et reconstruc-tion collective,
et/ou individuelle,
de soi(s) secret(s).
Où Nicolas, l’artiste, ne se contente pas de recenser, mais s’immergeant en cet univers d’essais & pratiques, valorise ingéniosité et recherches,
aussi modestes soient-elles, mais auxquelles l’art va donner sens et consistance inaliénables, irréductibles à un anecdotique
évènementiel.
D’où les questions sur l’effet d’un enfermement climatique montant : va-t-il uniformiser devant la menace, un monde de prisonniers et gardiens, de pauvres et de richissimes, permettre à ceux qui ont le plus et le pouvoir, de s’en sortir seuls ? A tous de périr ? Ou à l’ingéniosité de petits poucets - même hors normes usuelles - d’inventer - ensemble- une double issue locale et maline à cet enfermement enfermé ?
D’où les questions sur l’effet d’un enfermement climatique montant : va-t-il uniformiser devant la menace, un monde de prisonniers et gardiens, de pauvres et de richissimes, permettre à ceux qui ont le plus et le pouvoir, de s’en sortir seuls ? A tous de périr ? Ou à l’ingéniosité de petits poucets - même hors normes usuelles - d’inventer - ensemble- une double issue locale et maline à cet enfermement enfermé ?
Un questionnement sur l’humanité, sur une «essence humaine» dont on ne sait toujours dire si elle est interne
à l’individu isolé ou externe à chacun, « déposée en l’ensemble des
rapports sociaux »…Comme en ce texte de Marx sur Feuerbach (manuscrits de 48) qui a tant fait travailler des générations de philosophes.
Ou, vue l’urgence, affirmation libertarienne d’existences en quête de Vie --- « hasta la muerte ».
Où l’art de Nicolas Daubannes tente d’appréhender- en
situation extrême là - même doublement
extrême, les réponses possibles bien que
peu probables, d’une humanité endurcie en quête de survie.Un enfermement carcellaire comme source de savoir-faire et comportements utiles aux résistances à l’enfermement
climatique ?
- Jacqueline Cimaz (texte lu
par Nicolas Daubannes et qui lui a parlé)
Premier texte de Jacqueline Cimaz sur le travail prévu en résidence par Nicolas Daubannes,texte issu d'échanges qui, de même, ainsi mis en mots, a plu à l'atiste qui s'est senti entendu. Comme si ces deux textes officialisaient la compréhension de son projet artistique en ces lieux pas ou peu connus. Nicolas sera là le 19 août. La puissance de l'écrit. Un écrit pouvant évoquer, rappeler donc ceux, faits avec un doigt en sable mouillé du camp d'Argelès, vite effaçables
2. Plan de travail précis, programmé par l'artiste .
2. Plan de travail précis, programmé par l'artiste .
L'autre texte : d'après description orale par Nicolas, de la réalisation concrète de son oeuvre, en trois ou cinq temps. Comme si, encore, il fallait à l'artiste la preuve qu'il avait bien été entendu en sa description d'un projet... Projet qui donc était audible et compréhensible... Un jour, il sera bon de réfléchir et écrire, autrement que nous l'avions fait en bibliothèque sur guerres et exodes, vécus et transmission générationnelle... cf "Bissextile et qui noxe? " Libre écriture/ poétique à trois voix en bibliothèque." (Editions Les Rias.) L'autre texte donc où création >= conception nourrie par derrièe la procédure savante manifestement conçue, étayée, mise en oeuvre, et dont la surface polie n'exclut le renouvellement et/ou l'assurance entre béquilles et ailes...
Prévue par Nicolas Daubannes, une
démarche en réalisation des oeuvres constitutives de
l'île des pélicans :
démarche en réalisation des oeuvres constitutives de
l'île des pélicans :
- 1.projection d'étincelles (métal chauffé), différent donc des travaux antérieurs où il s'agissait de poudre de fer aimantée qui attirait.
Donc sens inversé ce qui fait sens correspondant au poids de l'externe sur une île des pélicans qui étant la lie
fait aussi partie de la "nature", est donc réceptrice de nuages métalliques qui vont s'y incruster.
Les paysages & l'angoisse.
Soit:
-1.photographies par l'artiste de paysages des alentours
-2. reporter le dessin sur une plaque de verre, l'outil pour dessiner étant le guidage de la projection des étincelles -
d' incandescents qui vont opacifier le verre...
d' incandescents qui vont opacifier le verre...
La couleur des surfaces devrait être le bleu (bâches), peut-être le noir.
- 3. 3 verres terminés seron t disponibles pour le
vernissage le 9 aôut aux Baraques (16h30)
En outre, le jeudi matin, sous responsabilité de responsables de l'association, des proches pourront accéder un instant au travail se faisant de l'artiste. Possibilité de le photographier et filmer. (photos éventuellement films, pouvant, sur CD, enrichir la publication prévue. Une jeune fille sollicitée pour ces faire...
Découverte le 9 de la présentation de
son oeuvre
par Nicolas Daubannes,
aux Baraques.
Echanges possibles en temps convivial qui suivra.
19 aôut : oeuvres aux Baraques, en grande salle. Possibilité de projeter le petit film fait à Vernoux et des photos pour montrer le travail. Accueil des visiteurs partis le matin du centre du département et ayant visité plusieurs structures. Présentation de son travail par Nicolas Daubannes tenant compte des nouvelles questions posées mais aussi des échanges récents. Possibilité d'intervenir pour ceux qui ont pu suivre le processus de production.
Temps de Danse avec l'image, pour ceux qui le souhaitent, une appropriation et restitution corporelle du travail de Nicolas sous la houlette d'Elicia...
Echanges à poursuivre auprès d'un apéritif.
Temps de Danse avec l'image, pour ceux qui le souhaitent, une appropriation et restitution corporelle du travail de Nicolas sous la houlette d'Elicia...
Echanges à poursuivre auprès d'un apéritif.
15 et 16 septembre : exposition des oeuvres aux Baraques et projection du film
en cadre des journées du patrimoine.
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2.2. Sciences
Engagement dans la fête de la science (restitution collective le samedi 13 octobre 2018 de 14 h30 à 16h30 aux Baraques, ou plus tard pour ceux qui le souhaitent...)
Ce, dans le cadre de la thématique nationale sur "les idées reçues".
Nous avons retenu "Poésie et idées reçues" Idées reçues à appréhender à partir de réponses à des questionnaires à élaborer collectivement, - puis soumettre aux publics tout venant, par exemple au marché...
- ,à celui de notre stand au Salon du livre de Chalencon,le 29 juillet
-aux scolaires -enseignants et élèves ou étudiants, de l'école élémentaire à l'enseignement supérieur ( université et grandes écoles) et peut-être d'un Musée d'art contemporain apprécié ...
Dépouillement jusqu'à la mi-septembre - avec 1ère amorce de restitution en marge des journées du patrimoine - d'abord dédiées aux arts plastiques. Mises à profit d'autres rencontres avant restitution à la fois plus approfondie et plus synthétique, le 13 octobre aux Baraques...
- Pour préparation de celle-ci un gros travail à affectuer de collecte d'idées reçues, de préponses les véhiculant ou, au contraire, les écartant.
Un classement entre idées reçues banales, réponses originales (à analyser et classer)... Autres réponses, travail de classement à faire, d'analyse en situant chaque réponse dans le contexte interne et/ou externe de l'envoi.
Ne pas omettre de questionner nos propres iées reçues, de voir s'il y en a ou non, et si oui, lesquelles... Tenter de cerner et comparer les liens entre ces idées reçues et les niveaux scolaires...
Equipe spécialisée mobilisée pour ce projet :
Jacqueline Cimaz, Elyette Defay, Eliane Baud, Nicole Bertholon,, Anne-Marie Bedoucha (critères universitaires, /professionnels & expérientiels)...
.Si d'autres personnes souhaitaient e nous aider dans le travail scientifique de recueil, dépouillement, analyse, classements... (définition & utilisation de concepts et d'outils statistiques, d'analyse, synthèse & interprétation...), elles seraient bien accueuillies (nous contacter au 0676577070)
(A noter la référence partagée en bonne part, à un travail qui s'est déroulé en 1999-2000 avec l'équipe de Cheyne éditeur, l'école célestin-Freinet et l'Inspection départementale de Bagnols-sur-Cèze (Gard) (soutien de l'Inspection cadémique et du rectorat de Montpellier, du CRDP, des Ministères de l'Education Nationale et de la culture (d'où organisation demandée à la circonscription d'organiser un stage poésie national avec donc responsable, Jacqueline Cimaz, Inspectrice de l'Education nationale Nationale à l'époque, IA- IPR ultérieurement , et Elyette Defay, institutrice à l'époque à l'école Célestin Freinet participant avec ses collègues du cycle 3 à l'expériementation, devenue ensuite conseillère pédagogique en circonscription et département suite à cette expérience (donc réussite brillante aux examens professsionnels requis...etc).
Les poètes intervenants en cette expérimentation :
- Jean-François Manier poète, éditeur et organisateur avec Simon Manier , des lectures sous l'arbre (auxquelles nous avons rencontré, avec Eliane et Amanda Baud, ou Anne-Marie Bedoucha, en 2017, une bonne trentaine de membres et/ou proches des Rias.
Jean-François est intervenu aux Rias, il y a plusieurs années.-Jean-Pascal Dubost y a organisé à plusieurs époques des ateliers d'écriture, avant de partir en Brocéliande où nous l'avons rencontré en 2016. Une nouvelle publication - récente - à commander y compris pour la bibliothèque. Nous suivons aussi Jean-Pascal en Poezibao et dixit...(allez voir sur le Net) David Dumortier est également venu présenter son travail et animer un atelier à Saint-Apollinaire-de-Rias ( on pourrait aussi citer Jacques Brémond, Patrick Maury , François Boddaert (Obsidiane)...
- Jean-Pierre Siméon qui outre son travail à Cheyne, s'occupe chaque année du printemps des poètes - et est toujours en lien avec Elyette Defay.
-Alain Serres revient par Rue du Monde... qui, ultérieurement , Avait de plus participé à l'expérimentation de Bagnols, côté éducation , un jeune musicien, Jean Discours, toujours conseiller pédagogique en musique sur le poste créé suite à l'expérimentation en ce projet.
Une bonne équipe ayant travaillé avec - pour l'Eucation Nationale - Jacqueline Cimaz, responsable à l'organisation - et en tant qu'experts, aux contenus, et donc à la richesse d'un stage national où les stagiaires, venus de toute la France, étaient déjà relativement experts en poésie. Un régal dont ont pu bénéficier les enseignants et élèves du Gard Rhodanien.
Un héritage Education Nationale dont ont bénéficié Les Rias.
Une politique de valorisation des savoirs assez exceptionnelle en institution.
Un travail qui, après celui fait avec les enfants du bidonville de Villeneuve-le-roi et la sortie de "Réussir à l'école" (Editions sociales) a dû contribuer ce qui était rarissime à l'époque, au reclassement de I.E.N,Jacqueline Cimaz, (inspectrice de l'edu- cation nationale) en IA-IPR (Inspectrice d'Académie, Inspectrice pédagogique régionale, à la promotion de plusieurs conseillers pédagogiques, et surtout un travail qui a permis ultérieurement à de jeunes collégiennes issues de ll'iimmi-gration de réussir en français ,et, de là en toutes diciplines en collège, lycée, université.
Le plus bel enseignement issu de ce travail? Faire comprendre que plus grande est la qualité des contenus d'enseignement, meilleure est la réussite dans les études d'élèves plutôt voués à l'échec par leur origine sociale. Encore faut-il que les enseignants soient assez formés et culturellement ouverts, pour, d'une part, apprécier la qualité des contenus, de l'autre, comprendre que la réussite des jeunes est très souvent liée au niveau d'aspiration qu'ont pour eux leurs enseignants.
Le plus bel enseignement issu de ce travail? Faire comprendre que plus grande est la qualité des contenus d'enseignement, meilleure est la réussite dans les études d'élèves plutôt voués à l'échec par leur origine sociale. Encore faut-il que les enseignants soient assez formés et culturellement ouverts, pour, d'une part, apprécier la qualité des contenus, de l'autre, comprendre que la réussite des jeunes est très souvent liée au niveau d'aspiration qu'ont pour eux leurs enseignants.
Quand une "beurette" (mot gentil à l'époque en Gard Rhodanien) interpèle un jour, en rue de Bagnols-sur-Céze, l'inspectrice pour lui dire : "Vous savez, on a une remplaçante, elle m' a barré ".......-...................." en me disant que c'était pas correct!!! Quand même, c'est pas vrai, c'était poétiquement bien quand même ? Non? (ce en quoi elle avait totalement raison!
Merci à cette jeune fille, rencontrée de nouveau des années plus tard, en situation de réussite au lycée.Il va de soi qu'une visite impromptue de la conseillère pédagogique informée, a vite fait découvrir l'étendue des incongruités assénées par cette remplaçante, non formée en poésie, ni apparemment, en pédagogie, et des dégâts avec des jeunes moins sûres d'elles que cette jeune qui a osé interpeler l'équipe en s'adressant à l'inspectrice dans la rue.
Merci à cette jeune fille, rencontrée de nouveau des années plus tard, en situation de réussite au lycée.Il va de soi qu'une visite impromptue de la conseillère pédagogique informée, a vite fait découvrir l'étendue des incongruités assénées par cette remplaçante, non formée en poésie, ni apparemment, en pédagogie, et des dégâts avec des jeunes moins sûres d'elles que cette jeune qui a osé interpeler l'équipe en s'adressant à l'inspectrice dans la rue.
Comme quoi, l'exigence de qualité en matière de contenus d'enseignement (et bien sûr de démarche pédagogique, ) - témoignant du respect des jeunes - fait partie des fondamentaux de l'institution scolaire et du respect des autres. Merci à cette jeune fille d'avoir osé s'adresser à l'institution pour ce qu'elle considérait à juste titre comme une incompréhension et/ou méconnaissance inacceptable. Nous aimerions avoir de ses nouvelles en espérant qu'elle a pu accéder à l'université, et devenir professeure.
A cet égard, la qualité et les exigences des éditions Cheyne et de leurs porteurs, ont permis à nombre de jeunes que leur statut social condamnait à l'échec scolaire et social, de faire de brillantes études et de tirer en avant toute leur famille dont l'estime de soi était devenue positive, peu à peu modifiée. en profondeur - une réussite dans la fratrie tirant toutes les générations et la démarche de cette jeune élève faisant espérer que toutes ces filles qui avaient tant apprécié ce partenariat , auront pu éviter mariage et maternité à seize ans et poursuivre des études débouchant sur un travail qualifié et intéressant.
Pouvoir dire à un ou un(e) jeune qu'il ou elle a fait quelque chose de génial - en s'appuyant sur du solide - validé, vérifié, à partir de critères partagés, expliqués et définis, est le meilleur moyen de l'amener à être de plus en plus "génial." A condition qu'il y ait possibilité de s'appuyer sur des contenus innovants, de qualité irréfutable , et sur leur utilisation en formations initiale et continue des professeurs.
Un projet avec Cheyne dont la portée - durable- est toujours à connaître et faire connaître.
Un apport dont il est possible, par le biais de la connaissance des auteurs de Cheyne (et d'autres - pour peu qu'ils soient de qualité, ) de faire bénéficier, en cadre associatif, les enfants et jeunes de ce plateau.
Du déjà en cours : plus de trente personnes membres ou proches des Rias, rencontrées en quelques jours à Cheyne lors des lectures sous l'Arbre, l'été dernier.
D'autres domaines d'excellence à mettre à profit sur ce pla-teau comme le travail en technologie de Pierre Béroud, et sans doute d'autres personnes, en divers domaines. Une richesse culturelle et humaine à valoriser - p our tous.
La poésie, comme le maniement du français, constitue un domaine sensible, étant souvent considérée comme marqueur immuable d'un niveau scolaire et social durement acquis, d'où le rejet quelques fois, de toute création textuelle - poétique ou non - qui engendrant de nouvelles normes met nécessairement les anciennes sinon au rebut, du moins en une certaine désuétude par rapport à la banalisation d'un langage poétique qui, nécessairement, enrichit par sa polysémie ,langage et pensée, ouvrant polyvalence et accès à la complexité. suscitant l'apparition de nouvelles normes ou, plus souvent, de nouvelles libertés dans la langue, c'est-à-dire en la faisant vivre.
Qui écrirait sur sa propre conception des différences entre une langue morte et une langue vivante? Nous envoyer vos textes soit par la poste (envoi à à Association Les Rias Mairie 07240 Saint-Apollinaire-de-Rias), soit par courrie! à jacqueline.cimaz@orange.fr qui fera suivre ou imprimera et donnera ou enverra à toutes les personnes concernées.
Un travail qui a besoin du collectif et de la diversité des formations et intérêts.
Donc des apports de vous tous qui nous lisez...
retour à une querelle des anciens & des modernes?
L'exposition Camboulive "Le privilège d'être vivant" , inscrite dans notre parcours d'art - en salle- s'est développée dans le cadre d'un partenariat des Rias avec le Département de l'Ardèche et le PNR des Monts d'Ardèche. Plébiscitée par ses nombreux visiteurs, elle a fait réfléchir, certes sur les arts visuels, mais aussi,
plus largement, sur l'art - et donc, l'écriture. Un paroxysme a été atteint fin août début septembre quand plus de vingt-cinq de nos adhérents ont suivi divers "spectacles"des "Lectures sous l'arbre" 2017, de Cheyne Editeur, universellement connues pour leur qualité, et quand on été introduits en bibliothèque des livres de ces poètes qui font avancer la langue, comme Albane Gelé ou Loïc Demey, jeune auteur phare de ces journées, retenus pour l'animation des stages des Lectures sous l'arbre comme auteur de l'année et dont un texte remarquable était présenté à la bibliothèque de saint-Agrève puis dans la grande salle avec gradins où un acteur, de plus directeur du théâtre national populaire de Villeurbanne faisait vivre ce texte et l'émotion d'un public qui a ovationné cette très belle "lecture"!
De nouveaux livres en bibliothèque pour les découvrir. Certes ils sont tous sortis, mais pour répondre à la demande d'autres exemplaires devraient être en place dès mardi 18.
Plus grave certains parents, outrés, ont fait part à l'équipe de ragots les mettant en garde à l'égard de l'équipe de la bibliothèque qui ne saurait pas que "femme" n'est pas un verbe! Allusion au poème "Je femme" d'Albane Gelé.
Deux arguments pour les rassurer :
- la création artistique - mais aussi scientifique- suppose la création de nouvelles normes donc la mise en cause
des normes existantes ; d'ailleurs dans toute étude d'un nouvel auteur(e) on fait découvrir ce qu'il ou elle a introduit de nouveau, en quoi il ou elle a innové, inventant de nouvelles normes à étudier. Cela s'apprend, de manière de plus en plus approfondie, de l'école élémentaire au collège puis au lycée, à l'université et dans les grandes écoles... (il en va de même pour le théâtre, les arts plastiques, la musique, l'architecture...)
- les résultats scolaires des jeunes ayant participé aux activités - théâtre, ateliers d'écriture... des Rias : tous reçus au brevet et au bac et avec un nombre inédit de mentions des plus prestigieuses.
Certes on peut rire de tels propos dévoilant l'ignorance de ceux qui les véhiculent et ignorent ce qui fait la spécificité de l'écriture poétique ou littéraire, de la création en général. On pourrait rire si cela n'était si proche de propos et pratiques qui se sont développés en périodes les plus sombres de l'histoire européenne, américaine - et notamment sud-américaine...etc Et à un moment, aujourd'hui, où le développement des big data réduit chaque jour le pouvoir de chacun sur son propre savoir (cf la "disruption") c'est-à-dire l'autonomie de chacun.
Mais au fait Jean-Pascal Dubost n'avait-il écrit en 2003,et publié, "C'est corbeau" - à Cheyne ? Y aurait-il une régression culturelle depuis 2003?
Jean-Pascal devait déjà connaître le travail de Gherasim Luca explorant l'écriture poétique sans verbe...
Mais au fait, nos détracteurs ont-ils jamais appris à discerner les spécificités de l'écriture poétique, ces spécificités qui font qu'on l'identifie comme poétique ? Les" critères" du poétique ?
Pour vous aider à comprendre ce qui parait d'un rétro peu compréhensible, nous vous proposons un exercice d'écriture.
A partir d'un extrait de "JE,D'UN ACCIDENT OU D'AMOUR" (Loïc Demey Cheyne Editeur 2016,
le traduire en langage courant/correct
Ensuite comparer votre traduction au texte de Loïc Demey, relever les modifications et analyser leurs incidences sur le ou "les"' sens du texte. Exemple : "Adèle se banc" si vous traduisez par "Adèle s'assoit sur un banc" et/ou par d'autres verbes. Quelles différences cela entraine-t-il quant aux nuances de sens? Créez d'autres exemples...
Rôle des pronoms ? (ex Adèle banc/Adèle se banc. Nuances?)...Autres connotations?
Si cela vous intéresse faites en d'autres et envoyez-nous le tout !)
plus largement, sur l'art - et donc, l'écriture. Un paroxysme a été atteint fin août début septembre quand plus de vingt-cinq de nos adhérents ont suivi divers "spectacles"des "Lectures sous l'arbre" 2017, de Cheyne Editeur, universellement connues pour leur qualité, et quand on été introduits en bibliothèque des livres de ces poètes qui font avancer la langue, comme Albane Gelé ou Loïc Demey, jeune auteur phare de ces journées, retenus pour l'animation des stages des Lectures sous l'arbre comme auteur de l'année et dont un texte remarquable était présenté à la bibliothèque de saint-Agrève puis dans la grande salle avec gradins où un acteur, de plus directeur du théâtre national populaire de Villeurbanne faisait vivre ce texte et l'émotion d'un public qui a ovationné cette très belle "lecture"!
De nouveaux livres en bibliothèque pour les découvrir. Certes ils sont tous sortis, mais pour répondre à la demande d'autres exemplaires devraient être en place dès mardi 18.
Plus grave certains parents, outrés, ont fait part à l'équipe de ragots les mettant en garde à l'égard de l'équipe de la bibliothèque qui ne saurait pas que "femme" n'est pas un verbe! Allusion au poème "Je femme" d'Albane Gelé.
Deux arguments pour les rassurer :
- la création artistique - mais aussi scientifique- suppose la création de nouvelles normes donc la mise en cause
des normes existantes ; d'ailleurs dans toute étude d'un nouvel auteur(e) on fait découvrir ce qu'il ou elle a introduit de nouveau, en quoi il ou elle a innové, inventant de nouvelles normes à étudier. Cela s'apprend, de manière de plus en plus approfondie, de l'école élémentaire au collège puis au lycée, à l'université et dans les grandes écoles... (il en va de même pour le théâtre, les arts plastiques, la musique, l'architecture...)
- les résultats scolaires des jeunes ayant participé aux activités - théâtre, ateliers d'écriture... des Rias : tous reçus au brevet et au bac et avec un nombre inédit de mentions des plus prestigieuses.
Certes on peut rire de tels propos dévoilant l'ignorance de ceux qui les véhiculent et ignorent ce qui fait la spécificité de l'écriture poétique ou littéraire, de la création en général. On pourrait rire si cela n'était si proche de propos et pratiques qui se sont développés en périodes les plus sombres de l'histoire européenne, américaine - et notamment sud-américaine...etc Et à un moment, aujourd'hui, où le développement des big data réduit chaque jour le pouvoir de chacun sur son propre savoir (cf la "disruption") c'est-à-dire l'autonomie de chacun.
Mais au fait Jean-Pascal Dubost n'avait-il écrit en 2003,et publié, "C'est corbeau" - à Cheyne ? Y aurait-il une régression culturelle depuis 2003?
Jean-Pascal devait déjà connaître le travail de Gherasim Luca explorant l'écriture poétique sans verbe...
Mais au fait, nos détracteurs ont-ils jamais appris à discerner les spécificités de l'écriture poétique, ces spécificités qui font qu'on l'identifie comme poétique ? Les" critères" du poétique ?
Pour vous aider à comprendre ce qui parait d'un rétro peu compréhensible, nous vous proposons un exercice d'écriture.
A partir d'un extrait de "JE,D'UN ACCIDENT OU D'AMOUR" (Loïc Demey Cheyne Editeur 2016,
le traduire en langage courant/correct
Ensuite comparer votre traduction au texte de Loïc Demey, relever les modifications et analyser leurs incidences sur le ou "les"' sens du texte. Exemple : "Adèle se banc" si vous traduisez par "Adèle s'assoit sur un banc" et/ou par d'autres verbes. Quelles différences cela entraine-t-il quant aux nuances de sens? Créez d'autres exemples...
Rôle des pronoms ? (ex Adèle banc/Adèle se banc. Nuances?)...Autres connotations?
Si cela vous intéresse faites en d'autres et envoyez-nous le tout !)
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