lundi 25 juin 2018

Actualisation 2018

                                                            ECRIVAINERIES 


Un  modeste travail éditorial toujours actif, non marchand et à double visée :

1. Recherche artistique et littéraire par et dans l'écriture

Quand s'imposent de plus en plus les écritures numériques, de moins en moins rivales - du moins pour nos usages associatifs - mais de plus en plus complémentaires des écritures papier.

Ceci favorise  lectures analytiques, pérennes, qu'on peut par exemple consulter pour comparer les écrits de diverses périodes d'écriture d'un même auteur.

Où on peut ainsi établir que les multiples relectures diverses induisant "des corrections" des uns et des autres s'avèrent souvent destructrices en ce qui concerne la richesse d'un texte innovant qui y perd tout intérêt et parfois toute fraîcheur  quand  une certaine normalisation va nécessairement  à l'encontre de toute innovation dans  l'apport personnel et sensible de l'au-teur et donc de sa créativité!

D'où la décision prise lorsqu'une 1ère épreuve a été validée par  les responsables éditoriaux, de ne plus accepter de nouvelles "corrections" surtout venant de personnes  qui  ne s'étant jamais confrontées à l'écriture littéraire n'ont aucune compétence en la matière.

De plus, une banalisation du texte qui enlève personnalisation et émotion et leur inscription dans la langue, ce que ne peut accepter aucun éditeur même, sinon d'autant plus,  non professionnel. D'où la règle retenue : on ne change plus un tapuscrit après validation conjointe de l'auteur(e) et de l'édit(eur)(-rice) sauf  après retravail de ceux-ci,  et avant date buttoir retenue. Règle valable pour tout nouveau tapuscrit d'autant que dans  l'exemple  évoqué, le coût  revient  à  plus de 30000€ en fournitures, impressions  et temps de travail qualifié. 

Le plus grave, cependant, réside dans le manque à gagner pour l'auteur, manque à gagner non seulement financier,  mais surtout dans son apprentissage et sa pratique  d'une écriture riche et polysémique,  brutalement mutilée, réduite à l'écriture correcte d'un assez bon élève de CE2 par suppression de tout  ce  qui relevait  de  la  création et  d'une écriture littéraire, forte de sens, pourvoyeuse d'un type inédit de compréhension et d'appropriation du réel. 

Adopter donc la règle professionnelle -l'amateurisme en ce domaine ayant montré ses dangers,  et le gâchis suscité y compris quant à la santé d'un auteur qui n'est encore pas professionnel, mais dont le 1er jet était remarquable, lourd de sens et d'émotion qui s'inscrivant dans la lan-gue, faisant oeuvre de création inédite et témoignant d'une incontestable qualité d'écriture.

Faire comprendre que la création poétique et littéraire, comme la création picturale, passe nécessairement  par  la mise en  cause de  normes  antérieures, mise en cause répondant au besoin d'inscrire son ressenti dans la langue si ce n'est du besoin de le partager, ce qui  peut  être  créateur de nouvelles normes. 

Il a fallu quelques décennies pour le faire appréhender dans le domaine de la peinture. L'émotion créée par les bombardements de Guernica et Lleida, et la force du travail de Picasso ont créé les conditions émotionnelles de cette compréhension d'une nouvelle écriture plastique.

Par contre là, après publication et diffusion du livre de Bernard, il va de soi que l'organisation d'ateliers d'écriture s'impose. Des apports de ceux-ci qui peuvent être intéressants et  débou-cher sur une réédition "revue et augmentée")

 Editions qui, bien qu'associatives, sont toujours communiquées à la BNF (Bibliothèque Natio-nale de France) où elles sont répertoriées et où chacun des auteurs édités peut se retrouver -  en toute légalité, ce qui, de plus, nous le faisait remarquer l'un d'entre eux, met tout le monde à l'abri de tout piratage ou autre éventuel détournement frauduleux.


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